Premières technologies de batteries pour VÉ

Les premières batteries de véhicules électriques n’étaient rien d’autre que des batteries au plomb-acide semblables à celles qui alimentent les voiturettes de golf. En raison de leur fiabilité, presque tous les véhicules en circulation sont munis d’une batterie de démarrage au plomb-acide. En plus de la batterie du système d’entraînement principal, de nombreux véhicules entièrement électriques disposent également d’une batterie au plomb-acide de 12 volts comme source d’alimentation. L’inconvénient, c’est que ces batteries sont très lourdes, ce qui ajoute une charge au véhicule, diminue l’économie de carburant et use les pneus. 

Au départ, les véhicules entièrement électriques utilisaient des batteries de type NiMH (nickel-métal-hydrure). Ces batteries peuvent subir un grand nombre de cycles de charge-décharge avant de perdre leur capacité. Elles offrent une excellente puissance, mais perdent souvent leur charge lorsqu’elles ne sont pas utilisées, et elles résistent mal aux températures extrêmes. La technologie NiMH est toujours populaire pour les véhicules hybrides, mais pour les véhicules entièrement électriques, les constructeurs sont pour la plupart passés à une technologie de batterie plus récente. 

Batteries actuelles

Aujourd’hui, la plupart des VÉ sont dotés d’une batterie au lithium-ion pour alimenter le système d’entraînement principal. Les batteries au lithium-ion se chargent rapidement, offrent une densité énergétique élevée et sont beaucoup plus légères que les batteries au plomb-acide. 

Malheureusement, les batteries au lithium-ion n’aiment pas non plus les températures extrêmes. Le froid extrême ralentit le temps de charge et la chaleur extrême provoque la détérioration de la batterie. Pour remédier à ce problème, certains VÉ disposent d’une batterie à régulation de la température par liquide. Ce liquide peut refroidir ou réchauffer la batterie selon les besoins, ce qui permet de maintenir une température optimale. 

Un autre problème survient lorsque ces batteries au lithium-ion ne tiennent plus leur charge, car il faut déterminer comment les éliminer. Leur recyclage est difficile, mais n’est pas impossible. Les matériaux utilisés dans la batterie peuvent également s’enflammer lorsqu’ils sont exposés à de l’eau, ce qui rend le démontage délicat. En général, les batteries au plomb-acide recyclées sont déchiquetées afin de séparer leurs composants, mais les batteries au lithium-ion nécessitent un traitement plus minutieux pour récupérer leur contenu. Une méthode de recyclage possible consiste à utiliser un déchiqueteur immergé dans un liquide spécial qui prévient tout risque d’incendie. 

L’avenir des batteries de VÉ

Batteries solides 

Les batteries solides n’utilisent pas d’électrolyte liquide. En théorie, cette batterie aurait une excellente densité énergétique et offrirait une meilleure autonomie tout en occupant moins d’espace dans un véhicule et en étant moins lourde. L’utilisation d’une batterie solide permettrait au VÉ d’atteindre une autonomie de plus de 800 kilomètres avec une seule charge, et la recharge à domicile pourrait prendre seulement 10 minutes. 

Pour exploiter ce potentiel, Hyundai a déposé un brevet américain en 2023 pour la conception d’une batterie solide qui applique une pression constante à chaque cellule de la batterie. Volkswagen recherche également une solution de batterie solide en collaboration avec plusieurs partenaires. Pour sa part, Toyota conçoit actuellement sa propre batterie solide en ayant comme objectif de l’utiliser dans ses VÉ d’ici 2027. 

Batteries au sodium-ion 

Bien qu’il ne s’agisse pas exactement de la technologie la plus récente en matière de batteries pour VÉ, les batteries au sodium-ion pourraient bientôt être de plus en plus utilisées. Elles sont moins chères à produire, mais leur densité énergétique est plus faible que celle des batteries au lithium-ion. Elles ne sont pas idéales pour les longs trajets, mais elles sont parfaites pour la conduite en ville de petits véhicules lorsque l’on peut facilement accéder à une infrastructure de recharge. 

Le constructeur automobile chinois BYD a récemment ouvert une usine de batteries au sodium-ion à Xuzhou. Stellantis a également investi récemment dans Tiamat, une entreprise française qui travaille à la fabrication de batteries au sodium-ion. Le processus d’intégration des véhicules alimentés par des batteries au sodium-ion dans l’industrie automobile dépendra probablement du marché local visé.

Entretien de la batterie

Le prolongement de la durée de vie des batteries est une préoccupation commune chez les conducteurs de VÉ. La durée de vie d’une batterie dépend du type et de l’utilisation que l’on en fait. Vous pouvez prolonger la durée de vie de votre batterie en la maintenant chargée entre 20 % et 80 %, en la stationnant à l’ombre et en évitant les charges rapides. 

Le processus de changement d’une batterie de véhicule électrique ou hybride est bien différent de celui d’un véhicule à essence en raison de la présence de hautes tensions. Ce travail doit donc être confié à un professionnel. Un technicien dans un atelier NexDrive pourra vous aider. 

Pour toute question concernant les batteries de VÉ, rendez-vous dans un atelier NexDrive pour discuter avec un expert. 

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